Seconde destination, les Tsingys de Bemaraha dans la localité de Bekopaka, à une journée de route en 4x4 de Morondava + une heure et demie pour faire les derniers 17 kilomètres reliant Bekopaka au site des Grands Tsingys...

Cette destination est inscrite depuis 1990 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Il existe les Petits Tsingys (entrée juste derrière l'accueil officiel ci-dessus où il faut acheter les billets d'entrée pour tous les parcs (obligatoire : un billet d'entrée par personne et un guide payant par groupe de 1 à 5 personnes), les Tsingys "moyens" accessibles par pirogue sur le fleuve Manambolo et en traversant une forêt infestée de moustiques très friands des peaux blanches et les Grands Tsingys, différenciables des deux précédents par leur hauteur (80 mètres) et leur inaccessibilité pour les non-marcheurs et les sujets au vertige !
Pour arriver au sommet des Petits Tsingys il est nécessaire de passer par un labyrinte impressionnant où les passages sont souvent étroits avec de la végétation étonnante.
et pour accéder au sommet des Petits Tsingys, donc aux arêtes acérées de ces concrétions calcaires, on emprunte des "marches d'escalier" placées intentionnellement par l'homme pour faciliter les ascencions.
les Tsingys "moyens"
fleurs de cactus

les Grands Tsingys, photo prise à contre jour.

Il est préférable de visiter les Grands Tsingys très tôt pour éviter les grandes chaleurs mais lorsque vous arrivez sur les deux belvédères le soleil est face à vous en direction de toutes ces concrétions calcaires qui se découpent dans le ciel.

Il s'agit là d'un paysage karstique et un massif calcaire fortemment déchiqueté avec un labyrinte de canyons dans lesquels poussent une végétation rare mais quelques fois impressionnante (arbres de 80 mètres de hauteur par exemple).

Les arêtes des sommets des Tsingys sont acérées comme des lames de rasoir et il est conseillé de veiller où on met les pieds (possibles déchirures de semelles) et surtout les mains pour éviter de profondes coupures.

L'essentiel de la visite des Grands Tsingys se fait dans les canyons.

Depuis le second belvédère, soleil dans le dos, mais avec une toute petite partie des concrétions calcaires devant nous.
Pour un reportage photographique plus impressionnant, il faut visiter en fin d'après-midi au coucher du soleil, mais il faudra prévoir de coucher ensuite sous la tente jusqu'au lendemain pour une reprise de la visite...

Le fameux pont suspendu des Grands Tsingys qui culmine à 80 mètres de hauteur.

Sous ce pont, un canyon vertigineux.

On voit très bien sur la ligne de crête les lames acérées des Tsingys.

La descente au fond des Grands Tsingys par des échelles ou des marches d'escalier artificielles.

Puis un labyrinte sans fin qui vous permet de progresser dans ces canyons pendant plusieurs heures si vous le souhaitez.

et quelquefois, en cherchant bien ou avec beaucoup de chance on peut rencontrer sur les arbres entourant les Grands Tsingys ou sur les Grands Tsingys eux-mêmes des Sifakas (ou Propithèques), l'une des 60 espèces de Lémuriens vivant sur l'ile de Madagascar.

Ils sont sévèrement menacés par la destruction de leur habitat et dans une autre mesure, par la chasse et la capture à des fins commerciales.


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